20 oct. 2016

2-Saint Mathieu-Les GIRY

Mon arrière grand mère Catherine Marguerite GIRY est née en 1868 à Gorre (87) mais son père était originaire de St Mathieu.
Joli village que nous avons découvert en 2010 avec un sympathique repas dans un bar amusant, la découverte du livre d'un ami oranais à la librairie du village et les vaches limousines très accueillantes au hameau de la Forge !
Ses parents travaillaient alors au Moulin de "Chez Raymondeau".

Jean GIRY (1843-1905), né à St Mathieu, avait épousé en 1864 Marie BUISSON (1846-1910) née à Champagnac, ... nièce d'autre Marie BUISSON (1818-1895) x Jean NADAUD (1814-1885) dont le fils Jean NADAUD (1860-1950) a épousé Catherine Marguerite GIRY (1868-1940) ... mes arrière grands parents étaient donc parents. Leur acte de mariage religieux indique d'ailleurs une dispense pour consanguinité dont je n'ai pu obtenir copie ... l'évéché de Limoges a brûlé avec ses archives en 1943 à la suite d'un bombardement allemand.

Sur les 2 siècles précédents, les GIRY sont à St Mathieu.
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1-Champagnac la Rivière - Les NADAUD

Les NADAUD ont quitté la Haute Vienne vers 1884. Ils ont suivi la mode de l'époque, la Révolution Industrielle leur a fait quitter le travail de la terre pour des postes en usine.
Mon arrière grand père, Jean NADAUD (1860-1950), est le dernier des nôtres né en Haute Vienne, au Moulin de Cros à Champsac.
Sa famille est originaire de Champagnac la Rivière, le village le plus proche de Champsac.
Il semble avoir suivi la famille de son épouse, déjà installée en Charente. Il a travaillé d'abord dans la papeterie à Magnac sur Touvre puis à la fonderie à Ruelle sur Touvre en Charente.

Les NADAUD, très nombreux à Champagnac la Rivière,/ et dans toute la région, étaient agriculteurs.

Le plus ancien trouvé est Léonard NADAUD, né vers 1667, qui était métayer à Tamisac, un hameau de Champagnac que nous avons visité en 2010.

La recherche a été difficile, à cause de nombreuses erreurs sur les actes. Au XIXème siècle, nos NADAUD étaient tous illettrés et incapables de corriger les anomalies.

Les parents de mon arrière grand père, Jean NADAUD (1814-1885) et Marie BUISSON (1818-1895) se sont mariés à Champagnac en 1836.
La recherche normale a commencé par la quête de leur acte de décès, en général bien documenté à cette période, puisqu'il doit comporter la date de naissance (ou l'âge), le lieu de naissance et le nom des parents.

Pour eux deux; les erreurs ont été importantes
- pour Jean NADAUD,
Décès-Oradour sur Vayres-26/04/1885 acte 30 page 9/145
Du 26 avril 1885 à 2 heures du soir - Acte de décès de Jean NADAUD, âgé de 72 ans , cultivateur, demeurant au village de La Tamanie, en cette commune, époux de Marie BUISSON, cultivatrice, domiciliée au même lieu, fils de feu Martial NADAUD et de feue Marie BARBIER. Le dit Jean NADAUD, né dans la commune de Champagnac, est décédé aujourd'hui à 3 heures du matin, en sondomicile à La Tamanie. Sur la déclaration faite par Martial NADAUD, âgé de 47 ans, cultivateur, demeurant au sus dit village de La Tamanie, fils du décédé, et Jean RATINAUD, âgé de 52 ans, tailleur d'habits, demeurant au chef lieu de la commune de Champsac, neveu du défunt.
Constaté suivant la loi, par nous, Léon ROCHE, maire, officier de l'état civil de la commune d'Oradour sur Vayres (Haute Vienne) après lecture du présent acte, les témoins ont déclaré ne savoir signé
- 72 ans - cela indique une naissance en 1813 ... il y a bien un Jean NADAU né le 1/5/1813 ... il décède à 18 mois ! c'est un jeune frère. La bonne naissance est du 19/3/1814.
- Les parents Martial NADAUD et Marie BARBIER (indiqués aussi sur cet acte de 1813) n'existent pas. Ils sont en réalité Antoine (ou Jean quelquefois) NADAUD et Léonarde BARBIER, retrouvés en relevant tous les actes de leurs nombreux enfants et en analysant les témoins du décès de 1885.

- Pour Marie BUISSON
Son acte de décès en 1895 indique qu'elle est fille de Jean BUISSON et Marie DUFOUR ?? cette double erreur nous a bloqué pendant des années. Elle est en réalité fille de Pierre BUISSON et de Léonarde BESSON (dont le beau père - 2ème mari de sa mère - est un DUFOUR François)

Une recherche linéaire toute simple n'aurait pas la même saveur ! Ces difficultés font tout le charme de l'enquête généalogique !
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19 oct. 2016

2-Andalucia-Cuevas del Almanzora y el "Monstruo de CIRERA"

En juin 2016, nous sommes passés tout près de Cuevas del Almanzora, puisque nous avons pris l'autoroute littorale à Vera. Nous ne savions pas que des CIRERA y avaient vécu.
Un correspondant nous a indiqué que deux CIRERA Francisco et Vicente figurent sur la liste des "repobladores" du village vers 1560. Ils sont originaires d'Onteniente (Alicante).
Aujourd'hui, leurs descendants ne semblent plus présents sur place mais des rues portent le nom "la Rambla de CIRERA", el "Camino de CIRERA"




Mise sur la piste, "la cousine Eve" nous a déniché, sur Facebook,  el "Monstruo de CIRERA"



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2-Andalucia-Félix - El marchal de la Hoya de CIRERA

Nous étions à Félix en juin 2016, visite rapide d'un très joli "pueblo". La mairie nous avait offert quelques documents trop rapidement consultés sur place.
Au retour, découverte sur le "callejero" de Félix de deux mots "Hoya CIRERA"
Un plan détaillé vient de nous arriver (merci cousine Eve !).
Ce lieu CIRERA est perdu dans la Sierra de Gador (en Andalousie)
entre Félix et Huécija, deux endroits où nos CIRERA ont vécu au 17 et 18ème siècles.

D'où venaient-ils ? Les relevés de mariage récupérés (1681 pour nos plus anciens : Joseph CIRERA de Félix avec Ana AMATE de Huecija) ne nous le disent pas. Ils ne sont pas indiqués sur les listes des "repobladores" de 1573 après l'expulsion des moriscos.
Il est souvent dit que dès 1492 Isabel la Catholique avait expulsé les arabes d'Espagne. En 1570, ils étaient encore là et mécontents de leur sort, ils avaient déclenché "la guerre de Las Alpujarras" après avoir massacré les chrétiens du coin, tout en s'alliant avec les corsaires barbaresques qui venaient razzier des esclaves sur la côte méditerranéenne proche. La dernière bataille de cette guerre fut celle de Félix. Les moriscos survivants furent expulsés vers le Maghreb et les terres confisquées confiées à des "repobladores" venus de toute l'Espagne.
Un correspondant nous a affirmé que deux CIRERA Francisco et Vicente (nés à Onteniente-Alicante) faisaient partie, vers 1560,  des "repobladores" de Cuevas del Almanzora, à 90 km environ de Félix ... recherche à approfondir !


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