28 août 2014

3-1-Le Blason des CIRERA

CIRERA - France - Ses origines
Il y eut des "maisons" de ce patronyme à Perpignan (France) et dans le lieu de "Sant Guim de la Plana", Cervera, province de Lerida (Espagne). Ils eurent des liens avec des familles catalanes distinguées.
Les armes de la maison de Perpignan sont :
- d'or avec 8 rouelles de sable, disposées en 2 rangées. On les trouve dans une sépulture des SACIRERA, qui date du XIVème siècle et qui est conservée au Musée Archéologique Provincial de Barcelone.
Les armes de la maison de "Sant Guim de la Plana" sont :
- d'argent avec 8 rouelles d'azur, aussi disposées en 2 rangées.
J.R.VILA, DOMENECH et ROURA attribuent aux SACIRERA de cette dernière maison ce nouveau blason.
Symbologie et Héraldique

traduction à poursuivre avec des notions d'héraldique à acquérir !

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27 août 2014

3-2-Jaume CIRERA

Jaume Cirera (première moitié du 15ème siècle) était un peintre gothique catalan, disciple et collaborateur de Jaume Cabrera . Au cours du deuxième quart du XVe siècle, il a été associé à Bernat Despuig et ils ont travaillé ensemble. Son oeuvre "Lutte entre les anges et les démons" est actuellement exposée au Musée national d'art de Catalogne


Rétable de San Pedro et San Miguel Archange ( 1432 - 1433 ) de l'église de
Sant Miguel de la Seo de Urgel, peint par Jaume Cirera en collaboration
avec Bernat Despuig (source Wikipédia)
On connait aussi de lui :
- Le Rétable de San Pedro (1450-1451) pour l'ensemble monumental des églises de San Pedro de Tarrassa, ecollaboration avec Guillem Talarn
- Le Rétable de San Juan Bautista et San Miguel (1ère moitié du XVème siècle), à San Lorenzo de Morunys, en collaboration avec Bernat Despuig.


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3.3-La famille SACIRERA ou çaCIRERA (La CIRERA)

Les sa Cirera ou ça Cirera (La Cirera), chevaliers, seigneurs, juges, vice-rois, furent une famille noble établie dans le Comté d'Urgel, particulièrement dans la zone de Cervera et ses environs. Ils étaient seigneurs du chateau de Montcortès.

Une légende sur un bandit, qui volait les riches pour donner aux pauvres, parle d'une ordonnance de la commission SaCirera qui vivait à Tarroja de Segarra.
Membres célèbres dans cette famille
- Guillem çà Cirera - chevalier, seigneur de Bellvei, Sant Guim del Llor (1359)
- Ramon çà Cirera, seigneur de La Morana (1359)
- Maimo çà Cirera, chevalier, lieutenant, seigneur des châteaux de La Goda et Clariana
- Jaume çà Cirera, seigneur du château de Lloberola (fin XIVème siècle)
- Dalmau çà Cirera, ..... et ambassadeur royal
- Pere de SaCirera, .... de Cervera, fils du seigneur de La Morana. Il participa aux Cortes (Parlement) de 1431 qui se tinrent à Barcelone
- Galceran SaCirera, seigneur de La Morana et .... de Cervera de 1459 à 1460. Il assista aux Cortes de Tarragone en 1465.
- Elisabeth de çà Cirera, dame du château de Montcortès. Elle fit son testament le 4 septembre 1556.
- Jaume de çà Cirera, seigneur de ... et du château de Mascalvo (+ en 1577)
- Francesc de çà Cirera, viguier de Vilafranca de Penedès (fin XVIème siècle)
- Josep de çà Cirera i de Calders, chevalier, seigneur de Sant Guim de la Plana. Il assista aux Cortes de 1626.

http://ca.wikipedia.org/wiki/Fam%C3%ADlia_Sacirera
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3-Cataluña

Puisque les CIRERA semblent originaires de Catalogne comme leur patronyme le laisse supposer - cirera signifiant cerise en catalan -  .... autant nous intéresser à cette province autonome d'Espagne !

Mon père m'a souvent parlé d'un voyage en Espagne, probablement en 1931, avec sa mère , son frère Thomas et sa belle sœur Rosalia. Étaient-ils allés à Ragol, à Dalias .... probablement, le port d'Almeria n'était pas loin d'Oran, il a du être leur lieu d'arrivée en Espagne. Mais je n'ai le souvenir que de leur passage à Tarrassa, près de Barcelone, où ils avaient rencontré "la famille", et particuliérement le cousin Miguel.
Je pensais donc depuis des années que ce cousin Miguel était le lien de notre famille avec la Catalogne et que l'installation des nôtres en Andalousie était récente.

La publication, sur le site des Mormons - Family Search - des Expedientes Matrimoniales del Diocesis de Granada, m'avait troublée, car on y trouve trace de mariages CIRERA en Andalousie dès 1710 environ et même des ZIRERA plus tôt.

La rencontre récente de "probables" cousines, nées à Oran, originaires comme nous de Ragol, m'a fait retrouver Miguel CIRERA, celui que Papa avait rencontré en 1931, il est né à Ragol (Andalucia), il est parti s'installer à Tarrassa, alors que son frère Francisco partait à Oran. Hypothèse à confirmer en retrouvant ses descendants barcelonais.

Les échanges entre "cousines" donnent fortement envie de poursuivre l'aventure ! Et la recherche sur ces CIRERA catalans, dont nous descendons certainement ... mais de façon lointaine, s'annonce savoureuse !

Internet est un monde fabuleux et les trouvailles de ma "cousine Ève" sont extraordinaires, alors profitons-en ! Même si elles sont en catalan pour certaines.
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2-Andalucia

Toute la famille de François CIRERA, mon pére, est andalouse.
L'origine est dans la province d'Almeria, à Ragol et à Dalias.
- son pére José Antonio CIRERA de MOTA est né à Ragol en 1870, de Francisco de Paula CIRERA ALCARAZ et de Josefa DE MOTA PARDO. Leur acte de mariage en 1870, indiqué sur les Expedientes matrimoniales du Diocèse de Granada, que nous espérons recevoir bientôt, devrait nous donner plus d'informations.
Ses grands parents sont Roque Geronimo (dit aussi Diego) CIRERA et Maria Gabriela ALCARAZ, d'une part, et Pedro DE MOTA et Maria PARDO, d'autre part

Il a toujours été dit dans la famille que les CIRERA venaient de Catalogne, cirera signifie cerise en catalan. Il nous reste à le prouver !

- sa mére, Rosalia Severiana SALAZAR MARTIN est née en 1878 à Linares (provincia de Jaén), par hasard, car ses parents, à la recherche d'un avenir meilleur, étaient partis là bas, attirés par les mines encore exploitées alors que celles de la région d'Almeria s'épuisaient.
Maria MARTIN RUBI et Antonio SALAZAR GOMEZ sont tous deux nés à Dalias (provincia de Almeria), où ils se sont mariés en 1877. Leurs deux familles sont aussi de ce gros bourg, qui avait 10000 habitants vers 1850 et dont 5000 àmes sont parties chercher l'espoir en Amérique ou en Algérie. Le séjour à Linares a été bref, les recensements les y montrent en 1879 et 1881, avec Rosalia (ma grand mère) et une petite Catalina qui n'a pas du survivre. Dés 1882, on les retrouve sur les registres d'Oran, naissance de 2 autres filles qui décèdent rapidement ... Et en 1886, décès d'Antonio.
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