4 juin 2008

1-Oran nous a vus naître


tous les deux.Claude est né en 1941 au 5 rue de la Bastille, Françoise est née en 1942 au 43 rue d'Arzew ... tout près de là.
Certains ancêtres de Claude
y sont arrivés peu après la conquête de la Barbarie par la France.

  • Agustin QUESADA et son épouse Antonia CERDAN, sans doute mariés en Espagne, à Crevillente ou à Aspe (provincia de Alicante), ont du émigrer vers 1845. La première trace trouvée est la naissance de leur fille Antonia QUESADA le 14 mai 1849 à Oran. Agustin était, en 1881, débitant de liqueurs dans une rue du nouveau centre d'Oran (Bd Seguin)
  • Les VERDU sont aussi venus d'Espagne, un peu plus tard. José Francisco VERDU, fils de Juan VERDU, est né à Pinoso (Alicante) en 1843. Sa mère Ana Maria BOLINCHES est décédée à Oran rue Ponteba (dans le quartier de la Marine) en 1859. José VERDU a épousé Antonia QUESADA en 1870. Les VERDU étaient transporteurs. Leur petite fille Antonia avait entendu dire qu'ils avaient transporté la vierge de Santa Cruz de la Marine jusqu'à la Basilique.
  • Les MAS sont les derniers venus d'Espagne. Pedro MAS et Antonia DAVO se sont mariés en Espagne, peut être à Elche (Alicante) ? Leur fils Pedro Salvador MAS est né en 1879 au village espagnol de Sidi Bel Abbès qui accueillait les émigrés récents. Ce fils a épousé Ana Maria VERDU, il était transporteur.
  • Camille NAL a été le plus récent arrivé à Oran, quittant sa Provence natale en 1920 pour son service militaire. Il y a connu Antoinette MAS. Leurs 5 enfants sont nés à Oran. Il a été coiffeur rue d'Alsace Lorraine, il a créé la Brasserie NAL sur l'Avenue de St Eugène puis une laverie automatique 13 rue Lacépède.
Les ancêtres paternels de Françoise ont émigré, venant aussi d'Espagne à la fin du XIXème siècle.
  • Antonio SALAZAR et son épouse Maria MARTIN sont tous deux nés à Dalias (Almeria). A la recherche de meilleures conditions de vie, ils se sont d'abord installés à Linares (Jaén) où est née leur fille, Antonio y a travaillé dans les mines. Ils ont du arriver à Oran vers 1882. Il avait trouvé du travail comme puisatier. Il est, hélas, décédé à la suite d'un accident survenu dans un puits d'Arcole en 1886, laissant son épouse et une petite fille de 8 ans Rosalia Severiana SALAZAR.
  • José Antonio CIRERA, orphelin de mère, a quitté sa famille et son village natal de Ragol (Almeria) en 1884. Il a rapidement fait venir son père et sa seconde famille. En 1900, il a épousé Rosalia Severiana SALAZAR. Leurs onze enfants sont nés à Oran. José Antonio était jardinier. Il a été métayer de la famille SOMMARIVA-MAREGIANO qui l'avait accueilli en 1884. Homme avisé, il plaçait ses économies dans l'achat d'immeubles. A son décès, il a laissé à son épouse et à ses enfants : un jardin maraîcher au Ravin Raz-El-Aïn, une maison à l'angle des rues Maréchal Lannes et Herzog à Miramar, une autre maison rue de Nancy aussi à Miramar, une maison rue des Pyrénées à Carteaux. Ses investissements ont permis à sa famille de vivre décemment après son décès.




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